Cadaqués, un village qui inspire les artistes
Cadaqués, un village qui inspire les artistes
Chaque année, je retourne à Cadaqués. Pour moi, ce village est un refuge, un lieu hors du temps où tout semble ralentir. J’y retrouve mon énergie et mon regard d’enfant.
Je n’ai jamais eu une affection particulière pour la Costa Brava dans son ensemble, mais la péninsule du Cap de Creus me touche profondément. Ses paysages méditerranéens, bruts et lumineux, sont d’une beauté saisissante.
Cadaqués est une source inépuisable d’inspiration. Autrefois, des artistes tels que Dalí, Miró, Picasso, Duchamp ou encore Tàpies y ont séjourné. Je vous recommande vivement la visite de la maison de Portlligat, où Dalí et Gala ont vécu. Elle regorge de sculptures surréalistes et offre un aperçu intime de leur univers. Et si, comme moi, vous aimez l’artiste, ne manquez pas le musée de Figueres : sa collection y est absolument incroyable.
Aujourd’hui encore, Cadaques attire des esprits libres, même si l’essor des prix de l’immobilier la réserve désormais à une poignée de privilégiés, ce qui alimente parfois l’amertume des habitants. Pourtant, malgré l’afflux touristique en été, Cadaqués conserve son charme singulier. Architectes et créateurs continuent de bâtir et de réinventer la ville, sans lui faire perdre son âme.
Ce que j’aime le plus ici, c’est cette capacité à préserver une certaine authenticité et à résister au superflu. Cadaqués reste un lieu intime, où ceux qui cherchent à se montrer ne trouvent pas leur place.
Chaque année, je retourne à Cadaqués. Pour moi, ce village est un refuge, un lieu hors du temps où tout semble ralentir. J’y retrouve mon énergie et mon regard d’enfant.
Je n’ai jamais eu une affection particulière pour la Costa Brava dans son ensemble, mais la péninsule du Cap de Creus me touche profondément. Ses paysages méditerranéens, bruts et lumineux, sont d’une beauté saisissante.
Point de vue de la ville
Cadaqués est une source inépuisable d’inspiration. Autrefois, des artistes tels que Dalí, Miró, Picasso, Duchamp ou encore Tàpies y ont séjourné. Je vous recommande vivement la visite de la maison de Portlligat, où Dalí et Gala ont vécu. Elle regorge de sculptures surréalistes et offre un aperçu intime de leur univers. Et si, comme moi, vous aimez l’artiste, ne manquez pas le musée de Figueres : sa collection y est absolument incroyable.
Les criques à découvrir
Aujourd’hui encore, Cadaques attire des esprits libres, même si l’essor des prix de l’immobilier la réserve désormais à une poignée de privilégiés, ce qui alimente parfois l’amertume des habitants.
Pourtant, malgré l’afflux touristique en été, Cadaqués conserve son charme singulier. Architectes et créateurs continuent de bâtir et de réinventer la ville, sans lui faire perdre son âme.
Ce que j’aime le plus ici, c’est cette capacité à préserver une certaine authenticité et à résister au superflu. Cadaqués reste un lieu intime, où ceux qui cherchent à se montrer ne trouvent pas leur place.
Les bonheurs y sont simples : partager un café chaque matin au Casino, contempler le coucher du soleil assis sur les galets, flâner dans les ruelles ornées de peintures naïves sur les boîtes aux lettres. Les chats et les chiens circulent librement, et chacun vit à son rythme, sans écraser l’autre.
Ici, les habitants se saluent, l’odeur iodée de la mer se mêle aux accords de guitare, et la vie paraît plus légère, loin du tumulte. À Cadaqués, on célèbre le carpe diem : manger, boire, chanter et danser font partie du quotidien. Peut-être est-ce là l’une des raisons pour lesquelles les artistes y trouvent tant d’inspiration.
S’endormir et se réveiller au son des vagues est un bonheur inestimable. Je garde aussi un souvenir précieux des nuits d’hiver, quand le village s’apaise et que les cheminées s’allument.
La ville endormie, un jour d’hiver.
Vous trouverez ici quelques-unes de mes adresses favorites :
Talla Cadaqués, un de mes plus gros coups de cœur. Si vous souhaitez découvrir des plats catalans gourmands, face à la mer, c’est ici.
Lua Wine & Soul, chaque année j’y retourne : un restaurant sans prétention où les saveurs de l’Espagne se mêlent à celles du Japon.
Brown Sugar, pour siroter un cocktail le soir ou faire un brunch. Leur açaí bowl est délicieux (ouvert été comme hiver).
Narita, si vous aimez le poisson cru, les tapas revisités et le vin nature.
Raviyu, en famille ou entre amis, si vous voulez manger une bonne pizza sans lésiner sur la qualité ni la quantité.
Compartir, un incontournable pour les amoureux de la gastronomie.
Restaurant Cap de Creus, pour une soirée inoubliable. Spécialisé en poisson frais, vous choisissez parmi la pêche du jour. Le week-end, vous y trouverez des concerts avec une des plus belles vues de la Costa Brava.
Can Rafa, pour une paëlla et les spécialités de riz. Le patron vous y accueillera toujours avec le sourire.
Mut, pour des tapas simples mais efficaces.
Sa Gelateria, pour déguster une glace, et Els Millassons, pour des gâteaux qui ressemblent à des cannelés mais qui n’en sont pas ^^. Ils se mangent sans faim (spécialité pyrénéenne).
Pour un peu de shopping : Gala, Interior Cadaqués, Gemma Ridameya Angulo.
Majorque et ses secrets
Petit séjour à Majorque, où je découvre les traces du modernisme catalan.
20 juillet 2024 : Me voilà à Majorque, l’une des îles des Baléares. Cette fois, je n’ai pas vraiment choisi la destination… Pour être honnête, j’y ai été un peu entraînée. Nous venions assister au Festival Atlàntida Mallorca Film Fest, une belle occasion malgré tout.
Ceux qui me connaissent savent que j’ai tendance à retourner encore et encore dans les mêmes endroits. Je suis attachée à mes repères, et Minorque reste mon coup de cœur. Mais cette fois, je me suis laissée porter par l’inconnu. Et à ma grande surprise, Majorque m’a dévoilé quelques trésors insoupçonnés.
Le séjour fut court, bien trop court pour explorer l’île et ses paysages naturels. Mais j’ai pris le temps de me perdre dans les rues de Palma, la capitale.
Pendant deux jours, j’ai arpenté ses ruelles, le regard accroché aux façades. L’architecture y est un mélange étonnant : art nouveau, modernisme catalan, fincas anciennes… Le contraste est saisissant. On oublie un instant le béton, le tourisme de masse, les grandes enseignes. On ralentit.
Perdue dans les rues
On perçoit ici les influences du modernisme catalan, avec un somptueux mélange de matières. Le fer forgé se déploie en arabesques végétales, embrassant la pierre sculptée ou encadrant des vitres teintées. À la croisée de quelques regards furtifs, on devine un ange, une volute, un oiseau figé dans le fer, et toujours, le ciel bleu en arrière-plan, si lumineux qu’il semble faire partie de la composition.
C’est ce genre de détails, discrets mais présents partout, qui m’ont touchée. Dans une ville souvent résumée à son port, ses plages et son tourisme, il suffit de ralentir, d’observer en silence, pour y découvrir une poésie urbaine inattendue. Une douceur presque nostalgique s'en dégage, comme un mélange entre passé figé et présent vibrant.
Can Casasayas
Can Oms
Je pénètre dans la pièce à pas de velours, presque en apnée, pour ne pas déranger cette atmosphère silencieuse et chargée de mémoire. Et c’est à cet instant précis que mon regard se tourne vers mon conjoint… qui, avec une naïveté candide, s’approche du piano et commence à en effleurer les touches, comme on le ferait dans un salon privé.
Je n’ai pas le temps de réagir. Il n’avait pas compris que l’instrument faisait partie de l’exposition.
Un court silence suit, puis un léger rire nerveux de ma part. Un membre du personnel arrive, souriant heureusement, et lui glisse gentiment que "non, ce n’est pas un piano en libre-service". L’instant a quelque chose de surréaliste, un brin absurde, mais aussi étrangement touchant. Une brèche dans cette "maison musée”.
Ce moment restera sans doute l’un de mes souvenirs les plus vivants de Majorque.







Côtés saveurs :
Pour un dîner raffiné et généreux, La Bodeguilla est une adresse à ne pas manquer. Si vous êtes en quête d’une excellente paëlla ou d’une fideuà, vous y trouverez à la fois la qualité, le soin du détail… et une très belle carte des vins.
En grande amatrice de tapas, je ne peux que vous recommander El Camino : une cuisine savoureuse à partager, et ce plaisir simple de picorer autour d’un bon verre.
Pause café ?
Pour un moment plus calme, un bon café entre deux balades : direction Bacan pour son atmosphère intimiste, ou Nano Coffee Lab, plus contemporain, parfait pour les amateurs de cafés de spécialité.
Majorque ne s’est pas laissée apprivoiser tout de suite, mais elle m’a offert de belles surprises. J’espère que ces quelques adresses et impressions vous donneront envie de la découvrir à votre tour, à votre rythme.
Perdue dans les rues
J’ai été particulièrement fascinée par les oriels en bois, ces balcons fermés typiques, que l’on appelle ici miradors, si je ne me trompe pas. Chaque détail semblait raconter une histoire.
Cette architecture permettait à l’origine de profiter de l'animation urbaine tout en restant à l'abri des aléas climatiques. La verticalité de ces fenêtres avancées, souvent en bois travaillé ou vitrail coloré, donne à la ville une allure élégante et singulière.
Chaque façade semble avoir sa propre personnalité, comme si Palma murmurait ses histoires à ceux qui prennent le temps de lever les yeux.
Perdue dans les rues
Je découvre ensuite, au détour d’une ruelle du centre historique, un magnifique patio majorquin. Il s’agit d’une ancienne maison de la famille Oms, ouverte à la visite. Derrière la lourde porte en bois, le calme s’installe immédiatement. Le temps semble suspendu.
Le lieu est d’une élégance discrète : colonnes de pierre, plantes en pot disposées avec soin, lumière douce filtrée par les persiennes… On entre dans un autre siècle. À l’intérieur, tout est incroyablement bien conservé : les meubles d’époque, les tableaux légèrement patinés par le temps, et surtout un piano ancien, placé là, comme si quelqu’un allait revenir s’y asseoir d’un moment à l’autre.
Et pour terminer, voici quelques adresses coup de cœur que j’ai envie de partager avec vous, celles qui laissent une empreinte, qu’on note précieusement pour y revenir un jour.
A visiter :
La cathédrale de Palma (La Seu) – Majestueuse, imposante, baignée de lumière… l’architecture gothique y prend toute sa dimension.
Can Oms – Une belle demeure patricienne avec un patio typique, témoignage du patrimoine historique majorquin.
Can Bordils – Une autre maison noble transformée en archives municipales, très calme, un lieu hors du temps.
L’église de Sant Bartomeu – Située à Sóller si vous vous éloignez un peu de Palma, une façade néogothique surprenante au pied des montagnes.
Et surtout, perdez-vous dans les ruelles : marchez sans but, levez les yeux, laissez-vous surprendre. Palma se découvre en flânant.
Paëlla, La Bodeguilla
Souvenirs Basques
Jolis souvenirs Basques
Je me souviens des jolies maisons labourdines, colorées avec leurs colombages rouges, vert, bleue. Du sable fin sous mes pieds, de ces vagues impressionnantes qui, enfant, me semblaient infranchissables. Mais ce qui me revient surtout en mémoire, ce sont ces soirées magiques autour d’un feu de camp : les rires entre copains, les chamallows grillés, et une guitare qui faisait chanter la nuit.
Voilà après temps d’années, je reviens cette fois ci avec mon amoureux qui lui aussi à garder de son côté ses souvenirs de la Côtes Basque lorsqu’il était enfant.
Nous découvrons ensemble les joies de l’Océan et de la Côte Basque.
Biarritz
Après une première escale dans la jolie ville de Ciboure, nous avons poursuivi notre découverte du littoral en posant nos serviettes sur l’une des plages emblématiques de Biarritz. Le soleil était au rendez-vous, tout comme la foule : les plages étaient bondées, et il devenait difficile de trouver un petit coin tranquille.
En observant un peu plus loin, nous avons repéré une plage quasiment vide. Intrigués, nous avons marché une dizaine de minutes pour l’atteindre… et là, surprise : c’était une plage naturiste ! On a éclaté de rire devant notre naïveté. Il n’y avait qu’une poignée de personnes, l’ambiance était paisible, alors on a décidé de rester, avec nos maillots, bien sûr !
Finalement, c’est devenu l’un de nos souvenirs les plus drôles de ce séjour. Comme quoi, les vacances réservent toujours leur lot d’imprévus !
La météo peut changer en un clin d’œil pendant nos balades, mais nous avons eu de la chance : la pluie attendait toujours la tombée du jour pour faire son apparition. Après avoir flâné quelques jours entre Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Biarritz et Guéthary, nous avons repris la route, direction la Côte Basque espagnole, avec une halte très attendue à San Sebastián.
Ne vous fiez pas trop à mes photos de plages bondées ! Oui, elles le sont en pleine saison, c’est vrai, mais San Sebastián ne se résume pas à ça. Cette ville regorge de trésors : ruelles pleines de charme, culture vivante, et surtout… une gastronomie à tomber ! Entre pintxos savoureux et couchers de soleil sur la baie de La Concha, elle a su nous séduire à chaque coin de rue.
San Sebastian
Si vous avez l’occasion de passer par San Sebastián, vraiment, j’insiste, ne la laissez pas filer. Cette ville est une pépite, et on y mange très, très bien. Entre deux balades, laissez-vous porter par ses saveurs : ici, la gastronomie est une véritable institution.
Voici quelques-unes de mes adresses coups de cœur :
Txepetxa : Un bar à pintxos incontournable. On y a goûté des tapas absolument divins, notamment ceux aux crevettes, un vrai régal pour les papilles. Authentique, sans chichi, mais plein de saveurs. Bref, une ambiance top !
Elosta : Ce petit restaurant japonais nous a vraiment surpris par la qualité et la fraîcheur de ses produits. Les gyozas étaient parfaitement dorés, les sushis fondaient en bouche. Une pause asiatique bienvenue, dans un cadre zen et décontracté.
Nomada Kilims and Rugs : Une boutique magnifique spécialisée dans les tapis kilims. Chaque pièce est unique, et il a été difficile de résister à l’envie d’en ramener un à la maison…
Après cette balade à vous dégoter mes meilleurs spots, retour à Biarritz pour un moment que je rêvais de partager avec vous : l’un des plus beaux couchers de soleil de tout notre séjour.
San Sebastián
Nous avons découvert “Jack the Cockerel”, une adresse conseillée par des amis et quelle belle surprise !
Comment vous dire… Dès l’arrivée, le lieu en met plein les yeux. Une décoration électrique et surtout, une terrasse avec une vue imprenable sur l’océan. Le genre d’endroit où l’on s’installe sans regarder l’heure, juste pour profiter de l’instant.
La carte reprend les codes du bistro pornfood, sans complexe : Pulled Pork, Fish & Chips, Brioche perdue sauce caramel et de supers cocktails, le tout dans une ambiance Chill et conviviale propre à Biarritz. Les prix restent raisonnables, loin de ce qu’on aurait pu imaginer pour un spot aussi prisé.
Si vous cherchez le spot parfait pour un dîner au soleil couchant, entre amis ou en amoureux, ne cherchez plus : c’est l’adresse incontournable !